Le lieu est riche d’histoire : dès 1652, grâce à la chute souterraine du Bied et à l’installation de deux roues hydrauliques dans la grotte du Col-des-Roches, il est exploité en moulin à céréales et en battoir.
Il se transformera au cours des ans en moulins, scierie, rebatte, huilière, meunerie industrielle, abattoir-frontière pour aujourd’hui être un musée.
Le lieu souffre toutefois d’un accès chaotique, sans cohérence et d’un manque de visibilité.
Le projet est de donner sens à ce lieu : les nouveaux aménagements sont l’antichambre des moulins souterrains et les exprime en surface. Il s’agit de signaler le territoire, le définir, le cadrer, lui donner une identité et l’insérer dans l’histoire, notamment :
– en réhabilitant l’eau qui est la thématique principale du site et qui faisait défaut (étang marécageux, amenée d’eau, canal,…)
– en annonçant le lieu (signalétique)
– en guidant le visiteur (promenade sur l’ancienne voie de chemin de fer des abattoirs, haie d’arbre…)- en accueillant finalement le visiteur dans une cour paisible, naturelle et didactique par la mise en valeur des ruines de l’ancienne scierie extérieure.
Collaboration avec l’Office du patrimoine et de l’archéologie du canton de Neuchâtel.